Prévention contre les violences dans la danse
Non aux violences, oui à la danse ! la FFDanse s'engage à prévenir et lutter contre les violences afin de protéger les danseuses et danseurs.
Le milieu de la danse n'est pas épargné par la violence, le harcèlement et les abus sexuels. Attentive aux risques que représente ce fléau, la FFDanse s'engage dans une démarche de prévention et de lutte contre les violences, en particulier en sensibilisant l'ensemble de ses membres - structures et personnes. Mobilisons-nous ensemble pour prévenir et protéger !
La violence, de quoi parle-t-on ?
La violence est l’action qui porte atteinte à l’intégrité physique ou morale d’un·e danseur·se. Il peut s’agir de coups, blessures qui impliquent un contact direct entre l’agresseur et sa victime. Mais également des violences destinées à impressionner fortement, à causer un choc émotionnel ou un trouble psychologique.
Quelles que soient les formes de violences, leurs conséquences sont inacceptables et ne peuvent pas être banalisées. La violence peut être :
Quelles que soient les formes de violences, leurs conséquences sont inacceptables et ne peuvent pas être banalisées. La violence peut être :
- Physique : elle porte atteinte à l’intégrité physique de l’individu, c’est-à-dire son corps. Elle se traduit principalement, par une ou des blessures aux conséquences multiples parfois irréversibles tels que souffrances, traumatismes, etc.
- Psychologique : elle s’exprime par un abus de pouvoir et de contrôle entraînant des dommages à caractère psychologique. Parmi ces violences, on retrouve : le chantage, le harcèlement moral, le bizutage.
- Verbale : elle peut être identifiée par des injures, des menaces, des humiliations, des propos blessants, racistes, sexistes ou discriminatoires. formes : propos sexistes, invitations trop insistantes, harcèlement sexuel, l’exhibitionnisme, le chantage, du baiser forcé aux attouchements jusqu’au viol.
- Sexuelle : elle recouvre toutes les situations où une personne impose à autrui un comportement non désiré. Ces violences peuvent prendre différentes
Comment briser le silence ?
La FFDanse encourage les personnes victimes de maltraitances à se confier le plus tôt possible. Que vous soyez victime ou témoin de violences, il faut sortir du silence, que les faits soient anciens ou récents. Pour cela :
Vous pouvez effectuer un signalement auprès des autorités compétentes de la FFDanse par mail. L’équipe dédiée vous accompagnera dans vos démarches.
Vous pouvez aussi contacter directement Signal-sports, la cellule nationale de traitement des signalements de violences dans le sport, gérée par le ministère chargé des sports.
Vous pouvez effectuer un signalement auprès des autorités compétentes de la FFDanse par mail. L’équipe dédiée vous accompagnera dans vos démarches.
Vous pouvez aussi contacter directement Signal-sports, la cellule nationale de traitement des signalements de violences dans le sport, gérée par le ministère chargé des sports.
Par ailleurs, des professionnel·le·s vous écoutent et vous accompagnent :
- 17 ou 114 : situation d’urgence.
- 119 (7j/7 – 24h/24 - gratuit) : enfance en danger.
- 3919 (7j/7 – 24h/24 - gratuit) : violences femmes info.
- 116 006 : France Victimes, n° national d’aide aux victimes.
- Les associations : Colosse aux pieds d’argile, La Voix De l’Enfant, Les papillons.
- Médecins, assistantes sociales, intervenantes sociales, psychologues, avocats, etc.
Comment prévenir ?
Réglo’sport : Un outil pour mesurer le bien-être des sportif·ve·s
Cet outil innovant, inspiré du violentomètre, a été déployé par le Comité Paralympique et Sportif Français (CPSF) et le Ministère des sports et leurs partenaires. Accessible aux parasportif·ve·s en situation de troubles cognitifs, aux enfants, et à toute la communauté sportive, le Réglo’sport est conçu pour aider les sportif·ve·s et parasportif·ve·s à mieux comprendre et mesurer leur bien-être.
Les mesures mises en place par la FFDanse
En conformité avec la loi du 8 mars 2024 visant à renforcer la protection des mineurs et l'honorabilité dans le sport, la FFDanse a mis en place :
Cet outil innovant, inspiré du violentomètre, a été déployé par le Comité Paralympique et Sportif Français (CPSF) et le Ministère des sports et leurs partenaires. Accessible aux parasportif·ve·s en situation de troubles cognitifs, aux enfants, et à toute la communauté sportive, le Réglo’sport est conçu pour aider les sportif·ve·s et parasportif·ve·s à mieux comprendre et mesurer leur bien-être.
Les mesures mises en place par la FFDanse
En conformité avec la loi du 8 mars 2024 visant à renforcer la protection des mineurs et l'honorabilité dans le sport, la FFDanse a mis en place :
- Contrôle annuel de l'honorabilité : Tous les éducateur·rices sportif·ves de la FFDanse sont désormais soumis à un contrôle annuel de leur casier judiciaire (bulletin n° 2) et du fichier des auteur·rices d'infractions sexuelles ou violentes (Fijais).
- Obligation des clubs sportifs : Les clubs doivent relever l'identité complète de toutes les personnes susceptibles d'intervenir auprès d'enfants afin d'obtenir une licence sportive.
- Signalement des comportements à risques : Les dirigeant·es de clubs sportifs ont l'obligation de signaler aux services de l'État les comportements à risques des éducateur·rices ou de toute personne en contact avec des enfants présentant un danger.
- Mise en place d’un comité d’éthique.
Le Comité d’Ethique et de Déontologie de la FFDanse veille au respect des règles d'éthique, de déontologie, de prévention et de traitement des conflits d'intérêts. Son champ de compétences s’applique à tous les membres de la fédération, ainsi qu’à tou·tes les licencié·es.
Le Comité a pour fonction de se prononcer sur toutes les questions éthiques et déontologiques dont il est saisi, de rappeler les principes de bonne conduite applicables en cas d’atteinte aux valeurs fondamentales du sport, de formuler des recommandations d’ordre général ou spécifique pour une meilleure prise en considération de ces valeurs. Cependant, le Comité n’est pas doté de pouvoir de punition.
Il peut être saisi par tout licencié·e, ou parent de licencié·e mineur·e, par écrit adressé à la Fédération à l’attention du président du Comité d’Ethique. Cette saisie peut porter sur toute question et de tout fait ayant trait à l’éthique, à la déontologie ou à l’image de la Fédération.
Le Comité peut également s’autosaisir en tant que de besoin et proposer toute solution qui lui semble appropriée. Le cas échéant, il saisit les organes disciplinaires de la fédération, et éventuellement la Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique de toute difficulté concernant les déclarations d'intérêts des élu·es et mandataires de la fédération.